Saint Georges et le dragon (version de Londres) - Paolo Uccello
Analyse
Cette version s’éloigne du récit de Jacques de Voragine. La princesse ne semble plus courir aucun danger. Tenant le dragon en laisse, elle invite le saint à accomplir un rituel stylisé, et non plus un combat chevaleresque.
Le caractère complètement artificiel de l’antre du dragon pourrait être un clin d’œil à la représentation théâtrale et à ses décors en carton pâte : au décor de fond de scène, représentant un paysage vague en perspective pour donner de la profondeur à un espace théâtral exigu, se surimpose à gauche un antre en carton pâte monté sur coulisse. Mais les personnages évoluent toujours en frise.
2. Acheté en 1959 grâce à une subvention extraordinaire et à diverses contributions.
3. La princesse tenant le dragon en laisse doit provenir d’une version byzantine de la légende, comme l’atteste la récurrence du motif dans les icônes.
Informations techniques
Notice #001450