Adrienne Lecouvreur en Cornélie (Corneille, La Mort de Pompée) - Coypel
Analyse
Cornélie brandit l’urne cinéraire de son époux Pompée assassiné, devant César qui lui demande de venir à Rome pour une cérémonie funèbre en l’honneur du défunt : « Je la porte en Afrique ; et c’est là que j’espère Que les fils de Pompée, et Caton, et mon père, Secondés par l’effort d’un roi plus généreux, Ainsi que la justice auront le sort pour eux. C’est là que tu verras sur la terre et sur l’onde Le débris de Pharsale armer un autre monde ; Et c’est là que j’irai, pour hâter tes malheurs, Porter de rang en rang ces cendres et mes pleurs. Je veux que de ma haine ils reçoivent des règles, Qu’ils suivent au combat des urnes au lieu d’aigles ; Et que ce triste objet porte en leur souvenir Les soins de le venger, et ceux de te punir… »
2. Succession Feriot d’Argental en 1788; Coll. de Viemeux ;
Collection de Castellane vers 1830 ;
Collection de Beaulaincourt ;
Collectiob de Stanislas Castellane en 1927 ;
Vente Vichy mai 2005 chez Laurent Guy.
3. Gravure de Drevet, représentant la comédienne tenant l’urne, mais en pied. (Costumes et Annales des Théâtres de Paris, vol. IV, 1788-9). Plusieurs répliques.
Informations techniques
Notice #005638