Une batelière échappe à deux cordeliers (Heptaméron N5, Amsterdam, 1698)
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Analyse
« Deus cordeliers de Nyort, passans la rivière au port de Coullon, voulurent prendre par force la batelière qui les passait. Mais elle, sage et fine, les endormit si bien de paroles, que, leur accordant ce qu’ilz demandoyent, les trompa et mit entre les mains de la justice, qui les rendit à leur gardien pour en faire telle punition qu’ils méritoyent. »
Pour échapper aux deux moines cordeliers, la batelière abandonne d’abord le plus jeune (au 1er plan à droite) sur une île, avec promesse de revenir quand elle en aura fini avec le plus vieux, puis le plus vieux sur une deuxième île, au second plan à gauche, pendant qu’il cherche le meilleur endroit où se mettre. Alors, s’adressant à tous les deux, elle répond ainsi à leur prière de venir les chercher :
« Je serois doublement folle, après avoir eschappé de voz mains, si je m’y remectois. » (LP, p. 129.)
2. 1ère journée, 5e nouvelle.
Informations techniques
Notice #007595