L’âne d’or, livre 1. Irruption des voleurs (J. F. Bastien, 1787)
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Analyse
« A peine étois-je endormi, que la porte s’ouvre avec plus de fracas, que si des voleurs l’eussent enfoncée, les barres et les gonds mêmes se brisent et s’arrachent de manière qu’elle tombe par terre. Mon lit qui étoit fort petit, dont un des pieds étoit rompu et pourri, est renversé par la violence de cet effort, et je me trouve dessous étendu sur le plancher. Alors je sentis qu’il y a de certaines affections qui produisent des effets qui leur sont contraires ; et, comme il arrive souvent qu’on pleure de joie, de même, au milieu de l’extrême frayeur dont j’étois saisi, je ne pus m’empêcher de rire, me voyant d’Aristomènes changé en tortue. »
1. Au-dessus de la gravure, à gauche « Liv. 1. », à droite « Pag. 25. ».
2. Gravure sur papier bleu.
Informations techniques
Notice #008660