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Christine nue (Mémoires de Casanova, fig. 18) - d’après Julius Nisle

Analyse

Après avoir persuadé son oncle curé de partir et de laisser Christine seule avec lui, Casanova la rejoint au lit.

« Le curé était parti si doucement que je ne l’ai pas entendu.
Je regarde le lit, et je n’y vois que Christine qui dormait. Je lui dis bonjour, elle ouvr eles yeux, elle se reconnaît, elle rit, elle se met sur le coude, elle regarde, et elle dit :
— Mon oncle est parti.
Je lui dis qu’elle était belle comme un ange, elle rougit, et elle recouvre un peu mieux son sein.
— Je meurs d’envie, ma chère Cristine, d’aller te donne r un baiser.
— Si tu as cette envie, mon cher ami, viens me le donner. »

Sources textuelles :
Casanova, Histoire de ma vie jusqu’à l’an 1797 (1822-1962)
Volume 2, chapitre 9, Bouquins p. 419

Informations techniques

Notice #009643

Image HD

Identifiant historique :
A8962
Traitement de l'image :
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