Le rêve de Robinson (Robinson Crusoé, trad. hollandaise, 1720)
Notice précédente Notice n°3 sur 8 Notice suivante
Analyse
« Il me semblair que j’étais étendu sur la terre, en dehors de ma muraille, à la place où je me trouvais quand après le tremblement de terre éclata l’ouragan, et que je voyais un homme qui, d’une nuée épaisse et noire, descendait à terre au milieu d’un tourbillon éclatant de lumière et de feu. Il était de pied en cap respendissant comme une flamme, tellement que je ne pouvais le fixer du regard. Sa contenance était vraiment effroyable : la dépeindre par de smots serait impossible. Quand il posa le pied sur le sol, la terre me parut s’ébranler, juste comme elle avait fait lors du tremblement, et tout l’air sembla, en mon imagination, sillonné de traits de feu.
À peine était-il descendu sur la terre qu’il s’avança pour me tuer avec une longue pique qu’il tenait à la main…» (Folio, p. 173-174)
1. Au-dessus de la gravure à droite « Pag: 209 ».
Légende sous la gravure, « Vervaardyke Droom van R: Crusoe. »
Informations techniques
Notice #012314