Nouvelle posture autour dâAugustin (La Philosophie dans le boudoir, 1795)
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Analyse
« Foutre ! je bande !... Rappelez Augustin, je vous prie. (On sonne ; il entre.) Il est inouĂŻ comme le superbe cul de ce beau garçon mâoccupe la tĂȘte depuis que je parle ! Toutes mes idĂ©es semblaient involontairement se rapporter Ă lui... Montre Ă mes yeux ce chef-dâĆuvre, Augustin... que je le baise et caresse un quart dâheure ! Viens, bel amour, viens, que je me rende digne, dans ton beau cul, des flammes dont Sodome mâembrase. Il a les plus belles fesses... les plus blanches ! Je voudrais quâEugĂ©nie, Ă genoux, lui suçùt le vit pendant ce temps-lĂ ! Par lâattitude, elle exposerait son derriĂšre au chevalier qui lâenculerait, et Mme de Saint-Ange, Ă cheval sur les reins dâAugustin, me prĂ©senterait ses fesses Ă baiser ; armĂ©e dâune poignĂ©e de verges, elle pourrait au mieux, ce me semble, en se courbant un peu, fouetter le chevalier, que cette stimulante cĂ©rĂ©monie engagerait Ă ne pas Ă©pargner notre Ă©coliĂšre. (La posture sâarrange.) Oui, câest cela ; tout au mieux, mes amis ! en vĂ©ritĂ©, câest un plaisir que de vous commander des tableaux ; il nâest pas un artiste au monde en Ă©tat de les exĂ©cuter comme vous !... Ce coquin a le cul dâun Ă©troit !... Câest tout ce que je peux faire que de mây loger... Voulez-vous bien me permettre, madame, de mordre et pincer vos belles chairs pendant que je fous ?
Mme de Saint-Ange â Tant que tu voudras, mon ami ; mais ma vengeance est prĂȘte, je tâen avertis ; je jure quâĂ chaque vexation, je te lĂąche un pet dans la bouche.
DolmancĂ© â Ah sacredieu ! quelle menace !... Câest me presser de tâoffenser, ma chĂšre. (Il la mord.) Voyons si tu tiendras parole ! (Il reçoit un pet.) Ah ! foutre ! dĂ©licieux ! dĂ©licieux !... (Il la claque et reçoit sur-le-champ un autre pet.) Oh ! câest divin, mon ange ! Garde-mâen quelques-uns pour lâinstant de la crise... et sois sĂ»re que je te traiterai alors avec toute la cruautĂ©... toute la barbarie... Foutre !... je nâen puis plus... je dĂ©charge !... (Il la mord, la claque, et elle ne cesse de pĂ©ter.) Vois-tu comme je te traite, coquine !... comme je te maĂźtrise... Encore celle-ci... et celle-lĂ ... et que la derniĂšre insulte soit Ă lâidole mĂȘme oĂč jâai sacrifiĂ© ! (Il lui mord le trou du cul ; lâattitude se rompt.) Et vous autres, quâavez-vous fait, mes amis ? »
Informations techniques
Notice #014597