Tullie cherche à éloigner Tarquin de Clélie (Clélie 3, 1656) - Chauveau
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Analyse
Pendant le siège d’Ardée, Tarquin préoccupé rentre deux jours à Rome. La fière Tullie son épouse, « qui avoit remarqué que Clelie avoit touché le cœur du Roy son Mary, fut le trouver pour luy dire, quoy qu’elle n’en sceut rien, que cette Captive qu’il avoit preferée aux autres estoit assurement cette fiulle de Clelius dont Aroonce estoit amoureux, adioustant cent choses qu’elle auoit inuentées pour le luy persuader. Mais comme elles n’estoient pas conuainquantes, & que la secrette passion qu’il auoit dans l’ame, faisoit qu’il ne voukoit pas que cette Persoinne fust fille de son ennemy, il paroissoit assez qu’il ne croyoit pas entierement ce que Tullie luy disoit. Ie sçay bien, luy resoindit il, qu’il y a toutes les apparences du monde que la fille de Clelius est parmy les Captiues : en effet on les as prises en sortant d’Ardée, d’où lm’eEnuoyé du Roy de Clusium dit que cette fille de mon ennemy estoit partie vn peu deuant le siege : & la grande Vestale sœur de Clelius, me demanda leur liberté auec une hardiesse qui me fait bien voir qu’elle auoit un interest de famille qui luuy tenoit plus au cœur que celuy des priuilieges des Vestales : mais apres tout, cela ne me fait pas connoistre precisément que cette belle Captiue dont vous entendez parler , soit la fille de Clelius. » (p. 17-18)
Le groupe de femmes au second plan représente les captives.
Le buste de jeune femme exposé dans une niche du mur du palais indique l’objet de la conversation : Clélie la belle captive.
1. Signé en bas à droite « f. C. fe (ou sc) » (François Chauveau fecit, ou sculpsit).
2. 2e partie, livre 1
Informations techniques
Notice #015888